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Saint-Dié-des-Vosges

Cathédrale Notre-Dame de Saint-Dié

Avec l’église Notre-Dame de Galilée et le cloître qui les relie, la cathédrale de Saint-Dié forment un ensemble architectural remarquable, riche d’apports successifs et de styles différents, mais unifié par une couleur caractéristique, celle du grés rose des Vosges.
L’origine de l’église de Saint-Dié remonte à Déodat (Dié ou Dieudonné), moine irlandais qui fonda au VII° siècle la cité qui porte encore son nom.

Saint-Dié se trouve être une des plus anciennes villes des Vosges et à la fois la plus jeune, du fait de sa reconstruction quasi-totale, suite à sa destruction en 1944. 

Déjà plusieurs fois incendiée au cours de son histoire, la cathédrale fut en effet dynamitée par les Allemands.

Anéantie aux trois quarts, elle s’est relevée de ses décombres. En 1964, les trois nefs sont rendues au culte. Le chœur et le transept ne seront terminés qu’en 1972, et le 29 septembre 1974, la cathédrale est reconsacrée.|

|Il est bon de signaler le souci respectable des architectes des Monuments Historiques, pour rétablir l’édifice dans son état antérieur, en utilisant au maximum les pierres d’origine exhumées des décombres. Déjà livrées à la patine du temps, les reconstructions ne se distinguent pratiquement plus du reste de l’édifice. Il est à noter le travail remarquable des artisans restaurateurs, dignes des bâtisseurs de cathédrales.

La façade (1711-1714), se présente comme une page d’architecture classique, œuvre de Giovanni Betto (1640-1722), architecte  italien au service des ducs de Lorraine. Elle fut en partie épargnée lors de la destruction de l’édifice en 1944.

A l’achèvement de la reconstruction, le mobilier du chœur a été mis en place, œuvre de Philippe Kaeppelin. On lui doit l’autel, recouvert de plomb doré, dont le relief s’inspire d’un thème de l’Apocalypse représentant la vision d’Ezéchiel, le trône de Dieu, soutenu par quatre roues et quatre chérubins. | <img224|left>|

|<img222|left>|Les vitraux de la cathédrale de Saint-Dié forment un ensemble unique. C’est en effet plus de 300 m2 de verre qui ont été confiés à une prestigieuse équipe d’artistes réunis par Jean Bazaine qui a choisi le thème général et assuré la coordination de l’ensemble. Conçus à partir de 1982, tous ces vitraux ont été posés entre mai 1986 et novembre 1987. 

Enfin, la restauration de la cathédrale s’achève en 2009 avec l’inauguration des orgues construits par les ateliers Quoirin.|
 

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